Le grand bal d’hiver
Les blancs flocons par myriades
Virevoltent dans les airs
Ouvrant par une parade
Leur premier grand bal d’hiver.
Las de souffler en sourdine
Le vent tout à coup s’emballe
Et des hauteurs de collines
Déferle en brusques rafales.
Plus le rythme se déchaîne,
Plus les jolies ballerines
Dans les prés des vastes plaines
Font voler leurs crinolines.
Ici les accords explosent,
Là les jupons tourbillonnent,
Et, marquant l’apothéose,
Voici l’orage qui tonne !