Dans la douceur du soir Près du puits ceint de lierre Deux vieux viennent s’asseoir Sur l’humble banc en pierre Dans la douceur du soir. Elle remue sa lippe En tricotant des bas. Et lui fume sa pipe En pressant le tabac. De vives hirondelles Sans fin rasent le sol Et happent devant elles Des moucherons au vol. -Le ciel devient tout noir… -Ah oui, on dirait bien. -Crois-tu qu’il va pleuvoir ? -Ma foi, je n’en sais rien…
François Strubel
Dans la paix du silence Un petit escargot Lentement se balance Sur un coquelicot.
La ronde des saisons
Dans la douceur du soir Près du puits ceint de lierre Deux vieux viennent s’asseoir Sur l’humble banc en pierre Dans la douceur du soir. Elle remue sa lippe En tricotant des bas. Et lui fume sa pipe En pressant le tabac. De vives hirondelles Sans fin rasent le sol Et happent devant elles Des moucherons au vol. -Le ciel devient tout noir… -Ah oui, on dirait bien. -Crois-tu qu’il va pleuvoir ? -Ma foi, je n’en sais rien…
François Strubel
Dans la paix du silence Un petit escargot Lentement se balance Sur un coquelicot.
La ronde des saisons