Le réveil de la nature Sur une branche dénudée Un oiseau venu de Judée Clame à tue-tête le retour Du gai printemps et des beaux jours. Déjà les arbrisseaux arborent De gros boutons tout près d’éclore. Car nonobstant le froid qui dure C’est le réveil de la nature. Dans les jardins et dans les prés Les tulipes montrent leur nez, Et les discrètes violettes Jouent même aux petites vedettes. De jour en jour le paysage Se colore un peu davantage, Et plus vite il va se farder Moins le printemps saurait tarder.
François Strubel
La ronde des saisons
Le réveil de la nature Sur une branche dénudée Un oiseau venu de Judée Clame à tue-tête le retour Du gai printemps et des beaux jours. Déjà les arbrisseaux arborent De gros boutons tout près d’éclore. Car nonobstant le froid qui dure C’est le réveil de la nature. Dans les jardins et dans les prés Les tulipes montrent leur nez, Et les discrètes violettes Jouent même aux petites vedettes. De jour en jour le paysage Se colore un peu davantage, Et plus vite il va se farder Moins le printemps saurait tarder.
François Strubel
La ronde des saisons