Déjà… Déjà s’étirent les nappes légères Des premières brumes dans les vallons. C’est l’heure pour les mignonnes bergères De mener au bercail leurs blancs moutons. Déjà mûrissent les raisins juteux Sur les flancs des collines aux grands crus. C’est l’heure pour les vignerons heureux De préparer leur armada de fûts. Déjà flamboient les feuillages dorés Où le soleil accroche ses rayons. C’est l’heure pour les peintres timorés D’activer leurs pinceaux et leurs crayons. Déjà s’en vont les oiseaux voyageurs Avec les nuages vers d’autres cieux. C’est l’heure pour les poètes songeurs D’écrire la complainte des adieux.
La ronde des saisons
Déjà… Déjà s’étirent les nappes légères Des premières brumes dans les vallons. C’est l’heure pour les mignonnes bergères De mener au bercail leurs blancs moutons. Déjà mûrissent les raisins juteux Sur les flancs des collines aux grands crus. C’est l’heure pour les vignerons heureux De préparer leur armada de fûts. Déjà flamboient les feuillages dorés Où le soleil accroche ses rayons. C’est l’heure pour les peintres timorés D’activer leurs pinceaux et leurs crayons. Déjà s’en vont les oiseaux voyageurs Avec les nuages vers d’autres cieux. C’est l’heure pour les poètes songeurs D’écrire la complainte des adieux.
La ronde des saisons